La lettre d’information Télécom de la fédération SUD

Édito : #le30bloquonsleMEDEF

Le MEDEF est le véritable commanditaire, avec l’appui de l’État, des lois qui chaque jour bafouent nos droits et nous fragilisent pour satisfaire patrons et grands actionnaires.
C’est la raison pour laquelle SUD et l’Union syndicale Solidaires s’inviteront à l’Université d’été du MEDEF le 30 août à Jouy-en-Josas, pour faire savoir au MEDEF qu’il n’en sera pas ainsi !
Si le gouvernement peut choisir avec qui il « pilote » sa politique destructrice, il ne peut pas choisir avec qui il devra se confronter ; avec Solidaires, nous ferons partie de ceux-là !

Le gouvernement « Macron » organise la destruction des droits des salarié-es, faisant son maximum pour que les ordonnances aillent vite et soient « opérationnelles » dès septembre afin de nous imposer des changements majeurs sur nos droits au travail (Plafonnement des indemnités de licenciement, organisation de la précarité branche par branche, CDD et intérimaires encore plus précaires, suppression du CHSCT, reconnaissance de la pénibilité seulement en cas de maladie professionnelle, gel des salaires des fonctionnaires, rétablissement du jour de carence, augmentation de la CSG …)

Des changements honteux et injustes aussi au niveau social comme la baisse des APL, la baisse des budgets du logement, de la formation professionnelle et des politiques sociales, la fin des contrats aidés…
Solidaires et ses organisations vont poursuivre le travail d’explication des dangers de cette nouvelle « loi travail », et des régressions de droits qu’elles entrainent pour toutes et tous.

Mais c’est aussi la grève annoncée du 12 septembre qui sera décisive : à Solidaires nous faisons le pari que la mobilisation et l’unité seront au rendez-vous. Un mouvement social fort doit naître et doit imposer au gouvernement et au Medef de capituler, demandons dès à présent la séparation du MEDEF et de l’Etat !

Egalité Femmes/Hommes - Avis de recherche

Le monde du travail reste un lieu inégalitaire, être un homme ou une femme a un impact sur la carrière professionnelle, pas de manière systématique, mais les chiffres montrent que cela demeure une réalité brutale. Cela, même chez Orange qui possède une bonne renommée sur l’égalité professionnelle. Avoir une réputation sérieuse ne veut pas dire forcément qu’on est bon élève, surtout dans un monde qui continue de tolérer les inégalités comme une fatalité !

Bure : répression contre les opposants à la poubelle nucléaire

Depuis des mois, une mobilisation croissante s’oppose à l’enfouissement à Bure (Meuse) de déchets hautement radioactifs.

Le week end précédant le 15 août, 1200 personnes ont assisté pendant trois jours à des débats, des concerts et des spectacles. Le rassemblement s’est terminé par une manifestation jusqu’à un endroit où des fouilles ont mis à jour des vestiges néolithiques.

C’est là que la répression s’est déchainée, avec une compagnie de gendarmes mobiles qui a bloqué puis disloqué la manifestation à grand renfort de coup de matraques. Bilan : six blessés graves et une trentaine de blessés légers. Les opposants en appellent désormais au Ministre Nicolas Hulot !

Des chiffres et des maux : 7500

7500, c’est le nombre des livreurs Deliveroo dans 20 villes françaises. Cette société, créée en Angleterre en 2013, est devenu le leader de la FoodTech, avec une valorisation qui dépasse désormais le milliard de dollars. Les commandes sont réalisées via le site web de Deliveroo ou son application mobile auprès des restaurants partenaires et sont livrées par des auto-entrepreneurs à vélo.

Le 11 août dernier était organisée la première grève d’ampleur chez Deliveroo. Parti de Bordeaux fin juillet, le mouvement de contestation s’est rapidement étendu à Lyon puis à Paris. En cause, une uniformisation des salaires par le bas : 5€ la livraison pour tous (5,75€ à Paris). Le CLAP (Collectif des Livreurs Autonomes de Paris) continue de revendiquer un prix de 7,50€ par course, avec un minimum de deux courses par heure.

Rappelons que Deliveroo ne travaille qu’avec des autoentrepreneur-neuses : précarité extrême, possibilité de rompre le contrat en quelques jours, pas de cotisations sociales, pas d’assurance ou de mutuelle, pas d’indemnités pour le coursier en cas d’accident, pas de chômage quand il se fait mettre dehors, etc. Une nouvelle grève est prévue le 28 août. Solidaires soutient ce juste combat.

Votre mobile

Inscrire un-e ami-e

Voir les lettres précédentes

Édito : #le30bloquonsleMEDEF

Egalité Femmes/Hommes - Avis de recherche

Bure : répression contre les opposants à la poubelle nucléaire

Des chiffres et des maux : 7500