Vendredi 26 mai 2017 - Numéro 308 Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page

Votre mobile

En complément du site web fédéral et d’intranet, la fédération propose des informations plus courtes plus locales, accessibles depuis votre mobile.

SUD sur votre mobile

Inscrire un-e ami-e

Vous pouvez aussi inscrire à cette lettre électronique de SUD un-e ami-e en cliquant ici !

Voir les lettres précédentes

Toutes les lettres sont disponibles sur le site public de SUD en cliquant ici


Édito : Loi travail : Macron remet le couvert... nous aussi !

À peine 1 an de passé et à peine élu le nouveau président Macron veut continuer à détricoter le code du travail. La loi travail sévèrement combattue entre à peine en action que le gouvernement veut élargir ses prérogatives : référendum à l’initiative des patrons, accords d’entreprises renforcés, vers une instance unique du personnel et une réduction du fait syndical et cerise sur le gâteau, le plafonnement des indemnités de licenciement !

Bref, une partie de ce qui avait été retoqué en 2016 par les mobilisations reviendrait sur le tapis.

Face à une situation sociale grave avec plusieurs millions de chômeurs-ses et personnes en situation de précarité, plutôt que de s’attaquer à la répartition des richesses qui creuse de jour en jour toujours plus les inégalités, Macron a choisi de continuer les attaques au code du travail pour "libéraliser" le travail en abaissant les droits des salarié-es.

Sud et Solidaires comme nous l’avions déjà fait en 2016 défend l’idée de la construction d’un front social large bâti d’abord sur le monde du travail et ses salarié-es pour s’opposer à ces attaques.

Passé le simulacre de consultations avec les leaders syndicaux et patronaux qui vient de s’enclencher, il faudra être capable de rassembler dans la rue le plus grand nombre, de bloquer l’économie pour enfin pouvoir espérer aller vers un monde meilleur, garant de droits élargis.


Négo reclassé-es : circulez !

Les négociations relatives au personnel reclassé auront été rapides et infructueuses : seulement deux petites séances d’échanges entre la direction d’Orange et les organisations syndicales.

Le terme ‘’échanges’’ est même trop fort pour caractériser cette négociation : la direction d’Orange s’est, dans un premier temps, contentée d’écouter les revendications, cantonnée dans un deuxième temps à marteler que ce personnel n’a jamais subi une quelconque discrimination. Elle a ensuite proposé hors séance un document pompeusement intitulé ‘’accord’’ alors qu’il n’a pas été possible d’en débattre, enfin après avoir gelé les discussions et au terme de rencontres bilatérales, proposé une disposition concernant 10% des reclassé-es, puis stoppé purement et simplement la négociation.

Sud accompagne le personnel reclassé depuis la réforme des classifications et demande la réparation du préjudice subi : on ne lâchera pas !

Le tract Sud


Nos données personnelles, le Big Data

On ne peut plus dorénavant ignorer que toutes les données (clics, likes, gps, etc) que nous laissons quotidiennement à disposition sont récupérées et traitées, et que les possibilités d’utilisation sont infinies…et très juteuses ! Elles servent non seulement à établir des statistiques de choix de consommation, mais également des moindres faits et gestes et goûts de l’individu, au sens très large. La collecte de ces données modifie également les approches marketing et commerciale des professionnels, c’est le cas dans la culture où les données sont utilisées et analysées afin d’attirer le consommateur, le fidéliser, voire même proposer un produit en fonction de ses besoins et désirs du moment…

Dans le domaine des télécoms, l’utilisation des données, synonyme de levier de croissance, est devenue un enjeu majeur. Et les opérateurs commencent à s’en servir pour rentabiliser leur réseau, le sécuriser, et les possibilités d’utilisation des données collectées sont énormes.

Pour autant, pas de fatalisme : il ne tient qu’à nous de nous saisir de ce vaste sujet pour revendiquer de nouveaux droits et éviter les dérives de toutes sortes, comme cela vient d’être le cas sur le sujet des données collectées des véhicules d’Orange, où Sud vient de faire rappeler à l’ordre l’opérateur historique.

La Voix du Sud


Guadeloupe Mai 1967 : Quand la République tue impunément !

Dans un contexte tendu de répression policière contre la dénonciation d’actes racistes, il y a 50 ans les salarié-es du bâtiment se mettaient en grève en Guadeloupe. Nous sommes en Mai 1967 et ils réclament 2% d’augmentation et surtout l’alignement des droits sociaux sur ceux de la métropole !

Face à ces justes revendications le préfet fait donner les forces de l’ordre puis le 26 mai après-midi donne l’ordre de tirer. S’ensuivent de nombreux morts et une sauvagerie dans la répression contre la population.

Si le nombre officiel de morts est de 8 dans la réalité, c’est presque plus de 100 qu’il faut compter. Si les responsables de ces massacres ne sont pas inquiétés, 10 guadeloupéen-es sont condamné-es.

Pour se souvenir, exiger réparation pour les familles des victimes et reconnaissance de ce crime colonial, nous vous invitons à la grande marche à Paris, Nation le samedi 27 mai 14H.

Le matériel Solidaires


Des chiffres et des maux : Seulement 10 femmes... Les patrons toujours des hommes !

En 2016, 290 des 2500 plus grandes entreprises du monde ont changé de dirigeants. Seules 10 femmes soit 3,6 % du total ont été nommées. C’est légèrement plus qu’en 2015, mais moindre qu’en 2014 et cela fait un ratio très faible au total.

Le taux est différent par continent et fluctue suivant les années. Ainsi en Amérique du Nord, on est passé de 1,1 à 5,7%, mais inversement en Europe de 4 à 2,9%.

Le domaine de la santé étant le plus masculin avec aucune nomination de femmes depuis 5 ans ; alors que coté emploi, c’est un domaine ou de nombreuses femmes travaillent.

On le voit encore un long chemin reste à parcourir vers la parité désormais obligatoire dans de nombreux domaines.

En savoir plus


La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
Cette lettre d’information est hebdomadaire. Vous pouvez vous y inscrire et ainsi vous la recevrez directement.
Envoyez un courriel pour recevoir cette newsletter
Si vous souhaitez ne plus y être abonné vous désinscrire