Jeudi 13 avril 2017 - Numéro 302 Si cet email ne s'affiche pas correctement, vous pouvez consulter directement la page
  • Édito : Loi travail : 1er round pour le personnel à RTE
  • SFR : PDV, GPEC, NAO, STOP au calvaire des salarié-es !
  • Négociation salariale Orange SA
  • Des chiffres et des maux : 50/50

Votre mobile

En complément du site web fédéral et d’intranet, la fédération propose des informations plus courtes plus locales, accessibles depuis votre mobile.

SUD sur votre mobile

Inscrire un-e ami-e

Vous pouvez aussi inscrire à cette lettre électronique de SUD un-e ami-e en cliquant ici !

Voir les lettres précédentes

Toutes les lettres sont disponibles sur le site public de SUD en cliquant ici


Loi travail : 1er round pour le personnel à RTE

Loi travail : 1er round pour le personnel à RTE
La principale nouveauté de cette Loi est qu’elle renvoie, à ce que l’on appelle l’inversion de la hiérarchie des normes, la légitimité et donc la validité des accords négociés au niveau de l’entreprise même s’ils sont moins favorables que les accords de branches ou le code du travail. De plus, elle instaure un seuil à 50% de validité des accords mais qui peut être contourné par référendum des salariés dès qu’un seuil de 30% est atteint. A RTE (entreprise responsable réseau énergie haute tension), la CFDT qui a soutenu cette Loi et la CGC ont voulu, par ce biais, valider un nouvel accord. L’accord dérogeait à la règle du volontariat pour les interventions urgentes et raccourcissait les règles de prévenance à 1 jour pour les agents, remettant fortement en cause le droit à la vie privé des agents si cet accord était appliqué.
Rappelons que la Loi prévoit que des syndicats signataires minoritaires (+30%) peuvent demander à l’employeur l’organisation d’un référendum, ce qui biaise d’entrée les règles du jeu. Malgré cela, la CGT (1er syndicat à RTE) opposé à cette modification à mené campagne contre la validation de cet accord s’appuyant sur les conséquences sur les conditions de travail des salarié-es et l’impact sur leur vie privée.
A l’arrivée sur 4200 salarié-es et avec un taux de participation de 76 %, l’accord a été rejeté avec 71% de "non" infligeant un camouflet à la CFDT et à la Direction. Visiblement le personnel ne veut pas subir de dégradation de ses conditions de travail et on les comprend bien !

Cette fois-ci les salariées ont su résister au "chantage" de la CFDT et du patronat qui disaient qu’en l’absence d’accord, le travail pourrait être confié à une entreprise autre que RTE. Mais ce ne sera pas toujours le cas et la porte reste ouverte au chantage à l’emploi et à des accords moins disant validés par accord référendaire à la main du patron.


SFR : PDV, GPEC, NAO, STOP au calvaire des salarié-es !

Dans la suite de l’accord New Deal de l’été dernier, la direction de SFR persiste et signe dans l’absence de considération des salarié-es : les accords et ‘’négociations’’ ne sont que de la poudre au yeux avec par exemple des augmentations annuelles à zéro, notre section SUD SFR SC (service client) dénonce le pitoyable état des lieux avec du personnel livré à lui-même et dans l’incertitude la plus complète quant à son avenir, le renoncement des OS signataires de cet effroyable gâchis sans oublier les blocages orchestrés depuis des mois par la direction au CE du service client. Dans le même temps et sur le même registre, les salarié-es du service STC Data de Bordeaux soutenu-es par notre section locale SUD SFR Sa se mettent en grève afin de réclamer la révision des objectifs irréalisables, des conditions de travail décentes, des problématiques de primes, salaires etc…

Destruction des emplois, déni des salarié-es et dialogue social au rabais : merci qui ? Merci monsieur Drahi, votre monde il est bien pourri !

Le tract Sud-SFR
Le tract FO - Sud-SFR Bordeaux


Négociation salariale Orange SA

Le projet d’accord salarial pour l’année 2017 sera proposé à la signature le lundi 24 avril à 16h.
Les résultats de la NAO 2017 sont loin de l’attente des salarié-es.
Les mesures garanties que tous les salarié-es vont toucher se réduisent donc à 22,90 euros brut/mois pour les non cadres de droit privé soit 275 euros/brut annuel,
0,65% soit 325 euros/brut annuel pour les cadres Dbis à G et 60 €/an donc 27 euros/brut mois,
(5€/mois !) Pour les fonctionnaires non-cadres (hors effet point FP). Cela est à mettre en perspective avec les 8% d’augmentation du dividende et la baisse de la participation et de l’intéressement.


Des chiffres et des maux : 50/50

Politique, une parité de papier !

En France, la parité est encore loin pourtant décrétée depuis 17 ans... Seul le FN affiche une​ hostilité sans complexe mais globalement la situation évolue peu... Difficile donc de comprendre qu’encore aujourd’hui le pouvoir appartient toujours aux hommes. Mais il faut dire qu’au delà d’un affichage de bon aloi, des résistances demeurent​.
Pour sud, l’égalité des femmes et des hommes est essentielle pour permettre à toutes et tous de gagner de nouveaux droits.

En savoir plus

La fédération Sud PTT est membre de 25/27, rue des Envierges 75020 Paris - Tel : 01 44 62 12 00 - sudptt@sudptt.fr - www.sudptt.org
Cette lettre d’information est hebdomadaire. Vous pouvez vous y inscrire et ainsi vous la recevrez directement.
Envoyez un courriel pour recevoir cette newsletter
Si vous souhaitez ne plus y être abonné vous désinscrire