GPEC Orange… On veut nettoyer !

Nettoyer pour plus de simplification, c’est le leitmotiv de toutes les négociations du moment au sein d’Orange.

En clair, un accord sur juste le légal et rien que le légal… Cela signifierait-il donc que des dispositifs plus favorables ne pourraient plus figurer dans ce nouvel accord, pour plus de droits garantis aux salarié-es d’Orange ? Et dans son ambition de tout simplifier, au détour d’une question, on apprend même qu’Orange revoit l’ensemble du référentiel métier de l’entreprise, soit 396 métiers pour aboutir à une centaine, sans dialogue social !

Pour conclure, Orange ne souhaite pas faire de la GPEC une base incrémentée de CDI interne et externe (sous-traitance, intérim…), mais plutôt de donner un éclairage fin et régulier sur la stratégie 2025… Bon encore beaucoup de flous et un bilan de GPEC à minima, ou seuls les chiffres déjà connus dans l’entreprise, sont ressortis : effectifs, TPS, départs…. Mais aucune analyse qualitative des dispositifs de l’ancienne version.

Pour Sud, la GPEC doit bien évidemment être une émanation de la stratégie de l’entreprise, donnant une réelle vision de l’employabilité d’aujourd’hui et demain, avec un accompagnement optimum et de qualité (formation, savoirs...) pour toutes et tous. Elle doit embarquer tous les salarié-es de l’entreprise ou au service de l’entreprise et prévoir des dispositifs d’accompagnement et reconnaissance de ces salarié-es : embauches, formation, dispositif senior, mesures jeunes, parcours femmes, accompagnement des mobilités… et tout cela, en faisant en sorte de maintenir l’emploi et les compétences sur l’ensemble du territoire.

À lire également