Communiqué relatif à la situation de l’entreprise MOBIPEL

Les organisations CFDT, CGT et SUD au sein de la société Mobipel, souhaitons réagir suite aux différentes révélations de Politis du 11 janvier 2018 et, plus récemment, du Parisien, le 5 février 2018.

Ces différents articles de presse ont mis en avant la situation économique et sociale de notre entreprise par le biais d’un rapport d’expertise-comptable commandé par le comité d’entreprise de Mobipel le 15 septembre 2017.

Nous partageons le même constat : l’entreprise a supprimée 315 postes, dont 266 sous forme de licenciement pour faute grave en trois ans, ce qui constitue indéniablement un plan social qui ne dit pas son nom.

Tout au long de ces trois années, lors des réunions des instances représentatives du personnel, mois après mois, année après année, nous avons questionné la Direction et exercé notre droit d’alerte sans que celle-ci nous donne de réponses convaincantes et qui ne reflètent pas la réalité.

Aussi, nous constatons que l’opinion publique commence à être de plus en plus sensibilisée à la casse sociale organisée au sein des centres d’appels du groupe Iliad/Free et, notamment, nos député·es et certaines formations politiques.

En conséquence, nous vous informons que nous avons d’ores et déjà interpellé le Parti communiste français qui a formulé des questions écrites à Mme la ministre du Travail le 9 février 2018 et, prochainement, nous comptons rencontrer La France insoumise qui souhaite se mobiliser autour du sujet, faisant écho à leur travail de dénonciation de ce genre de pratiques dans les entreprises françaises.

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