Bure, une agression qui appelle une riposte unitaire

Alors que les luttes emblématiques pour l’environnement se multiplient aux quatre coins de la planète, le gouvernement a décidé de passer à l’assaut contre les opposants au centre d’enfouissement de déchets nucléaires de Bure.
Deux mois après le « One Climate Summit », grand-messe orchestrée par le président Macron « pour gagner la bataille contre le changement climatique », c’est le retour au business dans un bel élan schizophrénique.

La lutte contre le projet de l’ANDRA à Bure est pourtant emblématique à plus d’un titre, parce qu’elle représente une forme de résistance à un système aussi dangereux pour la planète que pour ses habitants. Parce qu’elle rassemble des activistes , militants, citoyens et citoyennes convaincus de la nécessité de changer ce système avec des propositions concrètes. Parce qu’elle est ancrée depuis de nombreuses années, construite en parallèle de la construction du projet de centre d’enfouissement. Enfin parce qu’elle porte l’urgence de réagir face à un système aveugle qui continue à développer des projets néfastes en parfaite connaissance de leurs conséquences.

Ce matin, jeudi 22 février 2018, des centaines de gendarmes ont donc assailli les zones occupées par les opposants au projet CIGEO, le site internet militant a été rendu inaccessible, pratique courante dans des pays où les droits de l’homme sont bafoués. Ces violences sont inquiétantes, surtout après l’absolution de la gendarmerie nationale dans le meurtre de Rémy Fraisse.

La fédération SUD PTT soutient les occupants et opposants au centre d’enfouissement. Comme sur d’autres luttes contre des projets néfastes et/ou inutiles, nous continuerons participer aux actions et manifestations. Cette épreuve imposée à nos camarades de Bure est une forme de test pour le gouvernement, sur les tous les fronts, social, écologique, des libertés publiques, nous devons construire le rapport de force et SUD PTT entend bien y contribuer.

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